Pourquoi construire un collectif pour l’Aïkido ?

Comment faire pour revitaliser l’Aïkido et ses disciplines associées ?

C’est à l’appel de cette simple question qu’un groupe de pratiquants et d’enseignants de toutes les disciplines associées à l’Aïkido s'est formé à l’initiative d’Arthur en un collectif à l’horizon des nouvelles Olympiades fédérales.

Au culte d’un seul groupe et aux structures pyramidales essentialisées dont seules quelques unes de nos élites peuvent encore se satisfaire, nous avons souhaité regrouper nos forces, nos idées, nos engagements et nos visions.

A l’absence d’écoute, de représentativité et face à la déshumanisation du pratiquant consommateur qui s’est installée depuis longtemps dans nos rangs, nous nous sommes regroupés pour démontrer que des structures horizontales, participatives, paritaires, et bienveillantes peuvent confronter leurs avis et porter des idées nouvelles pour l’Aïkido et ses corollaires.

Sans être tous hauts gradés nous sommes respectueux que toutes et tous puissent trouver leur place sur nos tatamis, chacun selon ses aspirations, ses capacités, ses envies et ses rêves autour des arts martiaux Japonais.

Nous ne sommes pas toutes et tous les mêmes et nos horizons sont divers, mais pour le collectif, il est clair que la survie de nos disciplines prime avant les intérêts partisans et les égos.

A l’appel de la revitalisation de l’Aïkido et ses disciplines associées, nous nous sommes donc rassemblés. Nous avons fait le choix d’un regroupement autour d’idées simples, concrètes et audacieuses plutôt qu’un agrégat autour d’une seule personne comme on peut souvent le reprocher aux instances fédérales.

De façon générale, nous avons souhaité mobiliser à la fois l’expérience de nos cadres, les connaissances de nos pratiquants mais également l’expertise de professionnels dont nous avons immensément besoin pour moderniser les outils indispensables à la diffusion de l’Aïkido et ses disciplines affinitaires dès 2021.

Certains pensent qu’on peut continuer comme avant à l’heure où nos effectifs sont en berne, où nos licenciés sont en baisse constante, nous pensons plutôt que l’issue viendra de l’échange concret et du travail.

Le Collectif Irimi a donc fait le choix de se regrouper et d’échanger quotidiennement, concrètement, sans distinction de grades et sans privilège de position en utilisant tous les outils que notre fédération a mis si longtemps à s’approprier. Ces échanges se nourrissent des réflexions de tous les pratiquants et ont donc vocation à être diffusés à tous.

L'échange est la base de notre pratique, il doit être la base de notre développement.

Nous souhaitons à la fois moderniser la pratique mais rappeler également que ces outils étaient là à disposition de tous, attendant qu’on s’en saisisse.

Nous souhaitons incarner ce signal.

Aux origines tant vantées et idéalisées de nos disciplines communes, il était possible de concilier modernité et tradition. Pourquoi ne pas poursuivre dans cette lancée ?

Au regard du déclin, notre prise de conscience doit être celle de chacune et de chacun, par conséquent,

nous sommes ouverts à toutes et tous.

Rejoignez-nous!