Quels sont vos propositions dans le cadre de la gestion budgétaire de la ligue Ile de France ?
A cette simple question légitime de la part des pratiquants qui souhaitent désormais plus de lisibilité de transparence sur les aspects économiques, notre collectif possède des réponses très claires :
Un budget se conduit tout d’abord en équipe, par des professionnels de la gestion budgétaire et de façon transversale.
Vous ne souhaitez pas confier vos travaux de plomberies à des informaticiens ? Et vous ne demandez pas une expertise informatique à votre plombier ? Cela tombe très bien, nous non plus.
Par conséquent, il est indispensable que la bonne santé de la ligue s’accompagne rapidement de la reprise en main des aspects économiques par une équipe disposant de solides compétences fiscales et juridiques, d’atouts pluridisciplinaires et non plus uniquement d’une expérience comptable. Il est également nécessaire d’acquérir une hauteur de vue, y compris en sollicitant des expertises en externe.
Nous misons là encore sur la mutualisation des savoirs de notre collectif.
Un budget se conduit ensuite avec une vision en trois temps.
Sur le court terme, sur le moyen terme et sur le long terme.
- Pas uniquement tournée vers le passé,
- Pas dans une logique cumulative d’économie non visible,
- Pas dans la recherche unique de subventions dont les détails sont encore à définir ou inconnues de la majorité des acteurs.
Pour ces raisons, nous sommes convaincus qu’au-delà d’une volonté unique de réduction des dépenses, il est plutôt nécessaire d’investir sur le long terme de façon raisonnée au service des clubs et des pratiquants.
Un budget se construit enfin non pas uniquement en évitant des dépenses mais bien en envisageant des recettes pour compenser les investissements (promotions de la discipline, formation, aide aux clubs et codep,…).
Par conséquent et au-delà du vœu pieu, nous proposons de concrétiser clairement des demandes de subventions, de sponsoring, d’accord d’entreprises et de solliciter des professionnels pour mieux accompagner la ligue dans ces démarches comme cela se produit déjà avec succès dans d’autres disciplines plus visibles du fait de leurs aspects compétitifs.
Ces recettes nous permettront notamment d’étudier la recherche d’un siège physique pour la Ligue et pas uniquement une gestion diffuse dans un cadre distanciel. Nous sommes convaincus que cette proposition est un atout pour notre visibilité, pour notre efficacité, pour un meilleur service mais aussi une gestion plus saine de vos demandes.
Au regard du désintérêt du grand public pour l’Aïkido et ses disciplines affinitaires, il est urgent de faire entrer la ligue dans une gestion économique tournée vers l’avenir et vers ses pratiquants.
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