L’évolution de la pyramide des âges au sein de la FFAAA et plus généralement de l’aïkido sur le territoire montre un net vieillissement. Une des raisons à cela est le manque de renouvellement et de continuité chez les jeunes pratiquants.
Face à ce constat partagé nous pensons que la ligue Ile-de-France doit être motrice : le collectif Irimi a à cœur de proposer de nouvelles approches et de promouvoir les efforts qui portent déjà leurs fruits.
Lors d’un dernier post nous vous parlions de spécifier les communications et les formations, et la jeunesse en est un bon exemple avec des tranches d’âges qui ont des attraits, des attentes et des comportements bien différents.
Le développement de nos disciplines se doit d’être accompagné d'une communication adressée aux jeunes pratiquants à qui il faut proposer des activités et des espaces de pratique dédiés.
Une réflexion et un plan d'action doivent s'engager pour mettre en place des cycles à développer dans les différents niveaux scolaires jusqu’à l'université, en associant les professeurs d'EPS par exemple.
Il pourra s'agir aussi de développer des stages ciblés plusieurs fois dans l'année, consacrés aux plus jeunes d'entre nous, par exemple en organisant dans nos secteurs géographiques des semaines “sportives" multi-activités où nous feront découvrir aux enfants le Japon, sa culture et notre art martial.
La jeunesse c’est aussi les 18-30 ans et la Ligue peut ici faciliter la présence d’enseignants qualifiés dans les structures universitaires d’Île-de-France voire en entreprise. N’oublions pas que le développement historique de l’Aïkido doit beaucoup aux enseignements dispensés au journal Asahi et dans les universités japonaises. Nous croyons qu’en impliquant les jeunes dans plusieurs niveaux de la pratique, on touchera une frange de la population plus large pour leur donner l’envie de la commencer ou de la poursuivre.
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